Histoire des auto-écoles et du permis de conduire
Le « certificat de capacité » ancien nom de permis de conduire voit le jour à Paris en 1893.
Pour obtenir cet examen, le conducteur devait savoir démarrer une voiture, l’arrêter et la diriger, mais également connaître quelques notions de mécanique.
Avant 1917, les constructeurs automobiles avaient la tâche de préparer les élèves au certificat de capacité. Certains centres d’apprentissage étaient même installés dans des débits de boisson.
Les premières auto-écoles apparaissent pour les conducteurs de l’armée en 1917 et le fameux papier rose remplace le certificat de capacité en 1922. L’âge minimum passe alors de 21 ans à 18 ans pour avoir le permis.
En 1925, les leçons de conduite sur la voie publique sont peu à peu réglementées et le dispositif de « double commande » est rendu obligatoire à Paris sur l’ensemble du territoire national le 5 juillet 1930.
L’enseignement de la conduite commence à se professionnaliser. Le moniteur doit obligatoirement être titulaire du permis de conduire du modèle correspondant à la catégorie de véhicule utilisé pour l’apprentissage.
L’apprentissage du code de la route devient obligatoire en 1957 et c’est seulement en 1972 que les diapositives de code de la route font leur apparition dans les auto-écoles.
En 1971, l’Etat a la responsabilité de l’organisation des examens du code de la route et du permis de conduire.
Les auto-écoles assurent, depuis 1917, la formation des conducteurs et mettent en pratique la politique de la sécurité routière en partenariat étroit avec l’Etat. Les établissements d’enseignement de la conduite participent activement à la baisse des accidents de la route via un enseignement de qualité et des professionnels impliqués.
L’éducation routière, c’est l’ensemble des actions éducatives destinées à offrir aux usagers de la route une connaissance et une pratique
des usages de l’espace routier qui leur permettent d’y évoluer de manière la plus sécurisée possible.
On devient moniteur d’auto-école avant tout par passion du transfert de savoir et de la relation humaine. Via l’enseignement de qualité des auto-écoles et leurs implications, des milliers de vie sont sauvés chaque année en France sur nos routes.